Nos premiers pas en Amérique Latine, l’arrivée au Chili
Après 5 mois d’anglais intensif, nous avons atterri le 3 juin en Amérique du Sud à Santiago où nous retrouvons avec beaucoup de difficulté l’espagnol, on mélange un peu tout et au début ça a donné des trucs du style : « Donde esta the room ? », « Gracias, sir ». Bref, faut se remettre dedans et se souvenir des lointains cours d’espagnol.
Après 1,5 jours principalement passés à récupérer du décalage horaire à Santiago, et la petite escapade à l’île de Pâques, nous voilà de retour à Santiago en compagnie de Mauricio, rencontré sur l’île, et qui nous a gentiment hébergé pour la nuit de retour sur le continent. Encore une bonne soirée complètement imprévue.
Santiago, en tant que ville ne nous laissera pas un souvenir impérissable, difficile de la trouver séduisante pour des touristes qui ne restent que quelques jours seulement. Il faut certainement y passer plus de temps, aller dans les stations de ski proches, profiter de la mer à 1h, pour vraiment l’apprécier. Nous avons plus vu une pollution bouchant l’horizon (masquant la vue sur les montagnes enneigées), et un centre ville manquant de charme.
Nous avons ensuite quitté la capitale pour nous rendre dans une autre grande ville chilienne, Valparaiso, située le long de la mer à 1h30 de Santiago. La ville, construite autour d’une baie, s’est largement étendue sur les collines environnantes au fur et à mesure de son développement. Des systèmes d’ascenseurs ont été aménagés dans toute la ville pour faciliter l’accès des piétons à chacune de ces collines. Valparaiso n’est pas une belle ville comme peuvent l’être Rome ou Paris, mais c’est une ville avec du charme, avec ses quartiers très colorés ses ascenseurs désués. C’est ici que Pablo Neruda, célèbre poète (et prix nobel) chilien, avait décidé de vivre, nous avons d’ailleurs pu visiter sa maison restée intacte après sa mort avec une vraie déco d’artiste. Nous nous sommes trouvés un bon petit hôtel familial et y avons passé 3 jours à flâner, dormir et à profiter de la connexion internet pour reprendre contact avec le monde.
Nous avons pris ensuite la direction du nord, bien que le sud du Chili soit très réputé (région des lacs, Patagonie), ce n’est pas vraiment la bonne saison (neige, pluie, froid), on a donc préfèré chercher le beau temps dans la région de la Serena à 7h de bus de Valparaiso. C’est vraiment la région du soleil et le début du désert de l’Atacama, la brochure dit « 320 jours de soleil par an ». Pas de chance pour nous, on a réussi à avoir 3 jours sur 4 couverts, sur les 45 de l’année, on a donc raté la visite des observatoires astronomiques de la région (les plus grands du monde). On a passé un peu de temps dans la vallée de l’Elqui, à l’est de la Serena, où nous avons trouvé des paysages surprenants : des montagnes très arides où ne poussent que des cactus avec au fond de la vallée des oasis très verts et remplis d’arbres fruitiers. C’est d’ailleurs la région du Pisco, l’alcool national au Chili fabriqué à partir du raisin. On vous conseille d’essayer le Pisco Sour, le cocktail classique ici, qu’on peut trouver parfois en France. Après ces jours de repos à la campagne dans le village de Pisco Elqui, nous nous sommes décidés à remonter complètement vers le nord, direction San Pedro de Atacama (16h de bus).